week-end "oeufs brouillés"

Jours de week-end passés : 2 sur 2 (Et merde !). Crêpe au nutella : 1 (hummmmm). Minutes de bonheur : ai pas eu le temps de compter, donc plein ! Nombre de lecteurs de mon roman : plus de 600 !

Je suis nul ! Si on dit qui" il n'y a pas d'omelette sans casser des oeufs ", pourquoi, ce week-end, n'ai-je pu mangé des oeufs au plat sans casser les jaunes ? Samedi : deux oeufs ont laissé s'écouler leur jaune entre mes tranches de bacon. Dimanche matin : rebelotte. Là encore, un oeuf crevé. Et pourtant A/ j'avais changé de technique. (j'ai prélablement cassé l'oeuf dans une tasse avant de le faire glisser délicatement dans la poële). B/ je bosse dans un resto, merde alors !

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Après-midi magnifique de froid et de douceur. Avec mon chéri, nous avons marché dans la grisaille parisienne. Nous sommes passés entre le grand et le petit palais, avec l'espoir de nous rendre dans l'un ou dans l'autre. Hélas, les files d'attente devant les deux nous ont découragés. Nous avons pris la direction de la tour Eiffel. Incroyables ces monuments qui font la grandeur de Paris et qui, en définitive, devaient disparaître quelques mois après leur construction. C'est pareil parfois avec les histoires d'amour. On construit quelque chose de grand, de splendide, pour une exposition universelle, aux yeux de tous. Et puis, comme ça, en un clin d'oeil, pouf ! On casse tout ! Ne restent que des photos. Des souvenirs. Moi, je milite pour la création d'un Comité de sauvegarde des histoires d'amour. Avis aux futurs adhérents !

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Entre deux metros, mon chéri m'a lancé un vibrant "tu me manques". L'air presque déçu de devoir l'avouer. Au lieu de rebondir sur cette phrase si douce à entendre, tant espérée, j'ai, le croirez-vous ? pratiquement changé de sujet. Quel con ! (et je parle de moi). Voilà. J'ai été pris de court. Je marchais sur des oeufs !
Pourquoi est-il plus facile d'être sincère avec quelqu'un qu'on déteste qu'avec celui qu'on aime ? Pourquoi les choses sont-elles simples avec ceux dont on se fout, et si compliquées avec ceux qui nous sont chers ?

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Depuis que je me suis très activement remis à l'écriture de mon roman, il me semble que je suis habité par mes personnages. Je ne passe pas une seconde ou presque sans penser à eux. A imaginer leurs réactions dans telles ou telles situations que je vis. Je suis omnubilé par ça. Helen Fielding vivait-elle avec Bridget Jones nuit et jour ? Candace Bushnell, auteur de Sex and the city, avec Carrie Bradshow ?

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A moi aussi il me manque. Bien sûr.

Comments

[shadock]

Haaaaaaaaaa !! :)))))
Je me disais aussi que le roman faisait sacrément Bridget Jones... mais ici aussi, on la retrouve, la verve britannique ;)))
J'adore ton style d'écriture, c'est vraiment le genre auquel j'adhère :)))
Un plaisir de te lire, encore une fois !